florence
Irak
Trente années de malheur, de prières et de pleurs
Dans un pays dev’nue l’antre d’un dictateur
Il y a dix ans seulement,
on leur a demandé Il se sont soulevés et furent abandonnés
L’hypocrisie me noue Quand je vois dans la boue
Des corps que des ordures Désignent comme des bavures
Arrêtez vos mensonges, car enfin quand j’y songe
Ce n’est que pour l’argent que tous ces corps s’allongent
Des hommes et puis des femmes sur lesquels on s’acharne
Vous pensez que vos armes vont faire sécher leurs larmes
L’hypocrisie me noue Quand je vois dans la boue
Des corps que des ordures Désignent comme des bavures
Je hais les dictateurs et manipulateurs
Car votre seul moteur ne rime qu’avec douleur
Votre choix maintenant est tellement enivrant
Pour le pétrole vraiment on peut tuer des enfants
L’hypocrisie me noue Quand je vois dans la boue
Des corps que des ordures Désignent comme des bavures
Alors je m’interroge, quand on sauve des humains
Puis qu’on les abandonne, ça s’appelle assassin ?
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Pardon
Ces femmes d’un certain âge Leurs rides sur leur visage
Ces gens qui sont âgés Que l’on doit respecter
Nous étions posés là On s’protègeait du froid
Quand soudain ces mamies De leurs mots m’ont détruit
Ce jour-là j’ai compris Ce qu’un jour on m’a dit
La valeur n’attend pas le nombre des années L’habit fait pas le moine, les rides pas la bonté
Cette image de sagesse De savoir, de tendresse
A mon grand désespoir Elles parlaient des femmes noires
Leurs mots étaient cruels Leurs gestes comme des scalpels
J’ai eu honte je l’admets D’être comme elles « un Français »
Ce jour-là j’ai compris Ce qu’un jour on m’a dit
La valeur n’attend pas le nombre des années L’habit fait pas le moine, les rides pas la bonté
Et cette femme disait rien Elle restait dans son coin
Le cœur plein de douleur Elle retenait ses pleurs
La sagesse s’était elle Je l’ai trouvée très belle
Au nom de la nation Je lui demande pardon
Ce jour-là j’ai compris Ce qu’un jour on m’a dit
La valeur n’attend pas le nombre des années L’habit fait pas le moine, les rides pas la bonté
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Rencontre
La soirée se passe bien J’bois un verre dans mon coin
Quand soudain je te vois Tu as les yeux sur moi
On s’observe, on sourit On se sent, on se fuit
Et on se cherche encore Ça semble déjà très fort
C’est un jeu captivant C’est un jeu enivrant Alors on le prolonge C’est si bon quand j’y songe
Quand enfin on se parle La suite semble fatale
L’envie d’être avec toi Ne me quittera pas
Et j’ose aller plus loin Je t’effleure de la main
Pour mieux t’abandonner Que tu viennes me chercher
C’est un jeu captivant C’est un jeu enivrant Alors on le prolonge C’est si bon quand j’y songe
Et déjà tu me manques L’envie de toi me hante
L’idée de te revoir Embellit mon miroir
Ton silence est cruel Mais enfin tu appelles
J’ose être détachée Pour mieux t’impressionner
C’est un jeu captivant C’est un jeu enivrant Alors on le prolonge C’est si bon quand j’y songe
Tu m’offres un rendez vous Je t’obsède, tu l’avoues
Alors sur mon nuage Je fais mine d’être sage
Mais mon plus grand espoir Est de pouvoir te voir
Te sentir, te toucher Et ne plus te quitter
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Ema
Ma toute petite princesse Ma poupée, ma déesse
Depuis que tu es née Ma vie s’est transformée
Je suis pas un bébé J’suis une grande fille tu sais Je sais,
mais prend ton temps Pour grandir doucement
Tu parles tout le temps Tu veux faire comme les grands
Ta joie de vivre Ema Signifie tout pour moi
Je suis là et je veille Tu restes ma merveille
Ma petite pierre précieuse Toujours tellement curieuse
Tes sourires m’éblouissent Tes pleurs m’anéantissent
Tes mots me font mourir De rire et de plaisir
Tu parles tout le temps Tu veux faire comme les grands
Ta joie de vivre Ema Signifie tout pour moi
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J'en ai marre
Tu m’aimes ça je le sais Mais pourquoi tu te tais
Pourquoi tu ne dis pas C’que tu ressens pour moi
J’en ai marre d’espérer Un geste ou un baiser
De voir que dans ton coin Tu ne me donnes rien
J’en ai marre de voir que tu n’bouges pas
Que tu fasses comme si j’étais pas là
Je refuse de croire qu’avec le temps
L’habitude remplace les sentiments
J’ai envie de hurler Je me sens excédée
Malgré mes sentiments Je trouve tout ça navrant
Je rêve de mots gentils Et de tendresse aussi
De choses très naturelles Que tu dises « tu es belle »
J’en ai marre de voir que tu n’bouges pas
Que tu fasses comme si j’étais pas là
Je refuse de croire qu’avec le temps
L’habitude remplace les sentiments
Oh j’ai besoin d’entendre
Quand tu viens dans la chambre
Que tu veux m’interdire
Cette nuit de dormir
Que tes mots soient obscènes
Qu’il n’y ai plus de gène
Que tu parles de mes reins De mes fesses, de mes seins
J’en ai marre de voir que tu n’bouges pas
Que tu fasses comme si j’étais pas là
Je refuse de croire qu’avec le temps
L’habitude remplace les sentiments
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Flo,
Je ne connaissais pas ton talent mais je les ai tous lu et ils sont vraiment très beaux. C'est très touchant de les lire.
Merci de m'avoir fait profiter de tes écritures.
Bises Marlène