florence
Papa
Écrire sur toi tu sais
Me bouleverse et me noue
Aucun des mots jamais
Ne sècheront mes joues
Certains chantent leur colère
De n’pas connaître leur père
Moi je pleure ton départ
Cette mort qui nous sépare
Comment faire aujourd’hui
Pour combler tes silences
Je n’peux pas c’est ainsi
Accepter ton absence
Certains chantent leur colère
De n’pas connaître leur père
Moi je pleure ton départ
Cette mort qui nous sépare
Ton sourire et ta voix
Me manquent jour après jour
Peut-être qu’avec la foi
Tu m’accueilleras un jour
Certains chantent leur colère
De n’pas connaître leur père
Moi je pleure ton départ
Cette mort qui nous sépare
La Star
La Star est belle et éternelle
Elle est parfaite, insatisfaite
Elle a du cœur, et pas d’rancoeur
Elle aime les gens, a du talent
Elle prône le bien et le respect Défend une cause, vit pour la paix
Elle n’hésite pas à prendre des risques
Prend position, présente son disque
La réalité est violente La star capricieuse est chiante
Jamais contente, toujours fâchée Il ne faut pas la contrarier
La star ne pense pas comme tout l’monde Au-d’s sus des lois elle vagabonde
Pauvres mortels nous n’pouvons pas Imaginer tous ses tracas
Elle a des soucis de sacem Ses assédics lui posent problèmes
Et les impôts n’en parlons pas Tous les problèmes qu’on ces gens là
La réalité est violente La star capricieuse est chiante
Jamais contente, toujours fâchée Il ne faut pas la contrarier
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Antoine
Au début d’la soirée, j’regardais les pizzas
En m’posant la question, au poulet, aux anchois ?
Et Antoine expliquait pendant tout ce temps-là
Les bienfaits d’une bonne grève, nous n’avons pas le choix
En faisant visiter la maison juste achetée
Tous les travaux à faire, les ouvriers pas chers
Il poursuivait sa liste, salauds d’capitalistes
Concluant que par chance, il partait en vacances
Au milieu d’la soirée, je pensais à demain
Il faut pas que je tarde, j’vais plus avoir de train
Alors qu’Antoine disait que les gros producteurs
Préféraient la Star Ac, plutôt qu’les jeunes auteurs
En faisant visiter la maison juste achetée
Tous les travaux à faire, les ouvriers pas chers
Il poursuivait sa liste, salauds d’capitalistes
Concluant que par chance, il partait en vacances
Ce fut l’heure du café, j’regardais sur l’côté
Pour essayer d’comprendre d’ou l’eau pouvait s’répandre
Et Antoine racontait une autre intervention
Il n’y a que ça de vrai, les manifestations
En faisant visiter la maison juste achetée
Tous les travaux à faire, les ouvriers pas chers
Il poursuivait sa liste, salauds d’capitalistes
Concluant que par chance, il partait en vacances
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La Maladie
Allongé sur ce lit Confronté à l’enfer
Si tu lâche c’est fini Je serai seule sur terre
Du haut de mon enfance Du bas de mon malheur
Pour calmer ta souffrance J’aimerais ouvrir mon cœur
Aujourd’hui je refuse que tu tombes dans la nuit Sans que tu n’aies jamais entendu mon amour
Dommage que ce cancer source de nos ennuis Soit maintenant l’objet de mes regrets si lourds
Retrouver ton sourire Et entendre tes pas
Pouvoir te faire plaisir Te serrer dans mes bras
J’ai trop perdu de temps Trop perdu de bonheurs
On s’aime, mais on se ment On n’ouvre pas nos cœurs
Aujourd’hui je refuse que tu tombes dans la nuit Sans que tu n’aies jamais entendu mon amour
Dommage que ce cancer source de nos ennuis Soit maintenant l’objet de mes regrets si lourds
Pour rattraper le temps Effacer mes erreurs
Retrouver ces moments Et arrêter mes pleurs
Je demand’rai à Dieu Laisse nous juste un moment
Trop tôt pour dire adieu D’un père à son enfant
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Le Chemin
Tu sais ce soir dans mon fauteuil J’ai senti grandir mon orgueil
En te voyant sur cette scène Ça en valait vraiment la peine
Dans cette voiture, il y a longtemps On est parti et nos parents
La peur au ventre et le cœur lourd N’ont dit OK que par amour
Ces moments-là sont dans mon cœur Ils me réchauffent quand j’ai trop peur
Quand j’ai des doutes ou des douleurs Ils me soulagent avec chaleur
Parfois heureux et parfois triste Il fallait tellement qu’on existe
On voulait tout, on n’avait rien Cette époque-là je m’en souviens
On commençait à peine à vivre On était jeune, on était ivre
Ivre d’envie et de bohème On ne vivait que pour la scène
Ces moments-là sont dans mon cœur Ils me réchauffent quand j’ai trop peur
Quand j’ai des doutes ou des douleurs Ils me soulagent avec chaleur
Et tant de chemins parcourus Et tant de doutes au début
Des abandons et des départs Mais on avait raison d’y croire
Je suis fière de nous aujourd’hui On se voit moins bien sûr depuis
Mais mon ami a réussi Et c’est pour toi que j’applaudis
Ces moments-là sont dans mon cœur Ils me réchauffent quand j’ai trop peur
Quand j’ai des doutes ou des douleurs Ils me soulagent avec chaleur
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Extra, superbement bien dit, rien à rajouter a part les larmes qui coulent sur mes joues.
gros bisous ton frère
Salut!
Je veux juste vous saluer pour ces mots si touchants que vous avez écrits sur votre papa. Vous voyez ce n'est qu'après leur départ que nous nous rendons compte combien le vide qu'ils ont laissé derrière eux est si grand.Merci encore pour ces mots et bonne continuation et que l'âme de votre papa repose en paix.
Mes amitiés
la vie ne tient à rien,pour l'apprécier à sa juste valeur il faut comprendre qu'elle n'est qu'une galère perpétuelle et que pour trouver la force de l'affronter, il faut juste
s'imprégner à fond de tous ces petits bouts de bonheur qu'elle nous offre à la seconde : l'amour, l'amitié, l'aventure…et les souvenirs aussi douloureux soient-ils,notre force se trouve là.