Soixante années de vie commune Soixante années plus belles chacune Une vie entière d’amour profond Et puis le vide aussi profond Il ne lui reste que les souv’nirs Sa bonne humeur et son sourire Toutes ces choses si belles en lui Toutes ces choses se sont enfuies Alors elle erre dans sa maison Alors elle pleure, prononce son nom Que va t-elle faire de cette vie-là Que va t-elle faire, il n’est plus là Je n’imagine pas sa douleur Je vois ces yeux, j’écoute ces pleurs L’homme de sa vie, lui, s’est éteint Pourquoi se lever le matin Ils sont âgés tous ces gens-là Ils sont âgés, on les voit pas Ce couple-là moi je l’aimais Et je ne l’oublierais jamais Alors elle erre dans sa maison Alors elle pleure, prononce son nom Que va t-elle faire de cette vie-là Que va t-elle faire, il n’est plus là

Cette nuit, ma vie a basculé Ton arrivée a tout changé Comment te dire c’que je ressens Comment te dire c’est bouleversent Je t’ai rêvé, je t’ai souhaité Je t’ai pleuré, je t’ai prié J’aurai pu faire n’importe quoi Tellement j’avais besoin de toi Et on t’a mis entre mes bras Je te touchais,tu étais là Aucun bonheur au monde vraiment Ne remplacera ce moment Je t’ai rêvé, je t’ai souhaité Je t’ai pleuré, je t’ai prié J’aurai pu faire n’importe quoi Tellement j’avais besoin de toi La vie s’arrête, c’est hors du temps C’est effrayant à cet instant Je ne suis plus une femme normale Je suis une louve, un animal Je t’ai rêvé, je t’ai souhaité Je t’ai pleuré, je t’ai prié J’aurai pu faire n’importe quoi Tellement j’avais besoin de toi Mon petit ange tellement fragile Mon bel amour, ma petite Île L’homme que j’aime à mes côtés Nous sommes tous les deux transportés

Père Noël s’il te plait Écoute mes souhaits Cette année pour Noël Tu descendras du ciel Et quand on dormira Ma petite sœur et moi Tu viendras déposer Une foule de jouets Tous les ans tu fais ça Et nous on adore ça Mais cette année tu sais J’aurai un autre souhait Je voudrais que tu offres À mon copain Rodolphe Un papa comme avant Car il pleure tout le temps Son papa est parti À cause d’une maladie Son papa pour Noël Est avec toi au ciel Dis lui de revenir Pour voir Rodolphe sourire Et pour ça s’il le faut Ne m’amène pas d’cadeau

Ta main glisse doucement

Tes doigts se font tremblants

Ton souffle devient court

Et moi je te savoure

Alors pour mon plaisir

Tu me montres ton désir

Tes mots deviennent torrides

Je me sens moins timide

Effusion de désir Tourbillon de plaisir

Un mélange de douceur De chaleur, de sueur

Tu parcours tout mon corps

Par des baisers d’abord

Chaque centimètre carré

Tu veux tout caresser

Et ton audace suscite

Des idées illicites

J’entreprends à mon tour

D’étudier tes contours

Effusion de désir Tourbillon de plaisir

Un mélange de douceur De chaleur, de sueur

Il n’y a plus de haut

Plus de bas, il fait chaud

Il n’y a plus que toi

Et nos corps en émois

Dans un dernier élan

Nos deux corps ruisselants

Apaisent cet incendie

Par l’amour assouvi

La prison c’est comme un étau Ça vous étouffe juste ce qu’il faut

Ça vous effraie, et ça vous broie Ça vous détruit à chaque pas

Le plus dur en prison certainement C’est l’atmosphère, les grincements

Oui mais pourtant jour après jour Le temps s’installe aveugle et sourd

Parfois les silences qu’on supporte Parfois les choses sont si fortes

Que ton cœur souffre à en mourir Et tu voudrais juste dormir

On s’habitue à demander La permission même pour pisser

Et finalement c’est effrayant Ça d’vient normal, d’être dedans

Tellement normal que quand on sort On pense tout le temps qu’on a tort

On baisse les yeux, on n’ose pas Envisager qu’on a le droit

Parfois les silences qu’on supporte Parfois les choses sont si fortes

Que ton cœur souffre à en mourir Et tu voudrais juste dormir